Au pied de la falaise du Sítio de Nazaré commence une ascension de 15 minutes vers le fort São Miguel Arcanjo. Ici, tout débute dans le calme, entre les murs couverts de street art et un petit parc paisible. Puis vient ce virage à 180 degrés, spectaculaire, comme dessiné à la main, bordé des calçadas – ces pavés typiquement portugais qui tracent un motif graphique à ciel ouvert.
Là-haut, la falaise est brute, verticale, imposante. Elle domine l’Atlantique avec violence, dans le bruit assourdissant des vagues monstres.
Et pourtant, ici en bas, au creux de la route, tout bascule dans une autre émotion et le silence.
Cet instant paisible m’a inspiré une autre Lamborghini : la Miura. Avec ses lignes douces et tendues, ses courbes sensuelles, son profil bas et félin, elle incarne une élégance sauvage, maîtrisée. Elle ne lutte pas contre la force brute : elle la contourne, la danse.
Ce virage, c’est elle. Une réponse en finesse à la violence verticale de la falaise. Une respiration dessinée à flanc de chaos.
À Nazaré, tout est contraste. Et c’est dans ce dialogue entre brutalité et grâce que la route, comme la Miura, devient légende.

Le cadre présenté ici est une variante toujours au format 40×30 mais avec un modèle à l’échelle 1/64.

Formats disponibles 30×30 – 40×30 et 50×40 en cadre vitrine (ou plus sur demande)